Confessions intimes
Je vais bien physiquement parlant, aucun symptôme à déplorer si ce n'est la fatigue, même si là encore ça semble s'estomper.
Psychologiquement parlant c'est une autre histoire et j'avoue avoir passé 2 mois bien difficiles. Mais pourquoi t-il donc que j'allais pas bien alors que tout le bonheur du monde me tombait dessus ? Et bien simplement parce que mon cerveau n'est pas uniquement connecté à mon utérus. Et que je suis une femme avec des émotions, une mémoire et des moments difficiles qui me sont revenus en pleine face. Toujours est-il que cela m'a permis de faire une petite introspection et de mettre des mots sur mes maux. A présent je me sens prête. Je ne referai pas les mêmes erreurs avec mon bébé2 (appelons-le Gromat), je prendrai du temps pour moi et saurai me détacher de lui (c'est un point toujours délicat avec Wallis). Je ne veux pas retomber dans cet enfermement affectif et cette dépendance si forte qui me liait à mon bébé. Cette bulle de douceur des 1ers mois qui avec le temps c'était transformée en prison. Je manquais d'air, de liberté mais j'étais accro à mon bébé et tout bonnement incapable de me séparer de lui. Bref je ne sais pas si je suis clair, mais c'est comme ça que j'ai ressenti les choses à un moment donné. Voilà vous savez tout de mes faiblesses....
A part ça j'ai la trouille....j'ai peur....j'angoisse....Et si demain il n'y avait pas de coeur qui cogne à l'écran ? Ben oui, ça n'arrive pas qu'aux autres ce genre d'histoire, et moi j'ai pas encore eu ça sur mon CV alors....
*****EDIT DU 21/03*******
Gromat est dans la place, le coeur bat bien, les mesures prises sont bonnes, j'y retourne dans une semaine pour la clarté nucale que l'on a pu mesurer car Gromat mal positionné.